Si on était vous, on irait là ! Le col de la Colombière est un col pour les costauds. Le Tour de France le gravit régulièrement. Celles et ceux qui l’ont attaqué du côté du Reposoir, avec un départ de Scionzier, en fond de vallée, s’en souviennent ! Les derniers kilomètres sont dantesques.
Au début tout va bien. vous commencez par 3 kilomètres de plat : cela ne va pas durer !
À partir de Blanzy, les lacets s’enchaînent avec des passages proches de 10 %. Si les jambes tiennent encore le choc, vous arrivez jusqu’au virage de la Porte d’Âge.
Le plat s’offre alors à vous jusqu’au Reposoir sur près de 3 kilomètres : profitez du paysage et n’hésitez pas à aller faire une petite prière à la Chartreuse du Reposoir, pour espérer finir votre ascension.
Profitez-en pour faire une halte à la Misperette où Christophe et Stéphanie sauront vous accueillir avec bonheur : véritable caverne d’Ali Baba, ce lieu propose des produits d’épicerie, des fromages fermiers, de la charcuterie locale, du pain, de la presse et du tabac.
Vous allez rentrer dans le cœur du sujet…
Au Reposoir, c’est une autre histoire.
Les lacets font mal pour sortir du village et cela continue jusqu’à la station de ski appelée Chalet neuf, ou le « Petit poucet » pour les locaux.
Petit à petit, vous apercevez le chalet tout en haut du col, perché à 1618 mètres d’altitude.
“Chaud, c’est chaud !”
Le long du Bargy, il fait chaud : la roche renvoie la chaleur et le final peut devenir une véritable fournaise. Profitez du panorama sur la chaîne des Aravis: il est magnifique.
Malgré le cadre, les derniers kilomètres sont les plus terribles, surtout le dernier, « pire que les derniers lacets du Mont Ventoux » selon les spécialistes !
Arrivé(e) en-haut, savourez le moment en posant pied à terre : vous l’avez fait ! Bravo.
Un petit verre bien mérité !
Il y a toujours une bonne raison pour trinquer ! Votre verre vous tend la main au Restaurant La Colombière dès votre arrivée au col. Pour ceux qui recherche un endroit plus calme, encore deux petits coups de pédales pour rejoindre la terrasse isolée de L’Auberge d’Aufferand.